En Bref...

Gabriel Attal sur France Info : entre coups de gueule et ambitions programmatiques

Ce mardi 1er juillet, Gabriel Attal a livré sur France Info une intervention dense et offensive. L’ex-Premier ministre, désormais à la tête du parti Renaissance, a tiré à boulets rouges sur ses anciens alliés comme sur ses opposants, tout en esquissant plusieurs pistes de réforme, plutôt réchauffées.

Sur l’écologie, il accuse la droite et l’extrême droite de freiner la transition, citant un amendement LR qui veut interdire le solaire et l’éolien: “ils ont voté avec le RN contre toutes les mesures favorables à l’environnement”. Gabriel Attal défend une ligne équilibrée : nucléaire et renouvelables, isolation thermique avant climatisation systématique, et soutien à ceux qui s’équipent. “On ne peut pas dire aux agriculteurs et aux PME : stop, plus de panneaux solaires.”

Interrogé sur les retraites, il propose un système “plus simple et plus juste” selon lui pour sa génération. Trois principes : des règles identiques pour tous, un départ libre dès que la durée de cotisation est atteinte, et un recours optionnel à la capitalisation, encouragé par la fiscalité. “Ce n’est pas une réforme de plus : c’est un nouveau modèle, plus lisible, plus équitable.” Sauf que défiscaliser la capitalisation revient à faire financer par tous l’épargne des salarié·es les mieux loti·es et à torpiller le système par répartition.

Il plaide aussi pour une hausse du pouvoir d’achat, avec l’équivalent d’un 13e mois via une baisse des cotisations salariales, soit 40 milliards d’euros, comme si « gagner du pouvoir d’achat » au détriment de la protection sociale pouvait être un bon pari. Pour financer cette mesure, il mise sur des réformes prêtes mais gelées par la dissolution : assurance chômage, arrêts maladie, transports sanitaires, soit rogner toujours plus sur les budgets sociaux et la santé des gens. Rien de nouveau dans les recettes des dominants pour épargner les dividendes.

Attal règle aussi ses comptes avec les socialistes, accusés d’être “sous l’emprise de LFI”, et tend la main aux électeurs “orphelins” d’une droite républicaine ou d’une gauche réformiste. C’est ni plus ni moins le pari lancé par Emmanuel Macron en 2017. Sur Paris, il temporise : “on discutera d’un nom, mais d’abord, il faut un projet solide pour les Parisiens.” Oui, il vaut mieux effectivement avoir un projet pour briguer la mairie de la Capitale.

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