Se lever le matin en se demandant combien de morts il y aura aujourd’hui à Gaza.
Combien de tué·es en allant chercher à manger et à boire ?
Combien de tué·es par les bombes sur les tentes ? (puisqu’il n’y a quasiment plus de bâtiments à détruire)
Combien de gamins achevés par des drones ?
Combien de tué·es par la faim, par la soif, par la maladie contractée en buvant de l’eau croupie ? Par l’absence de médicaments pour soigner la maladie bénigne sur des organismes éprouvés ?
Combien de tué·es par des colons en Cisjordanie parce qu’ils auront refusé de quitter la maison de leurs ancêtres ?
Combien d’Iranien·nes sous les bombes sionistes et US ?
Combien de Yéménites ?
Combien de Congolais·es ?
Combien de Soudanais·es ?
Combien de migrant·es mort·es en Libye ou dans des bateaux de fortune en cherchant un avenir meilleur que cette misère et ces guerres que nous justifions par des livres de légendes écrites il y a 3000 ans ou des idéaux humanistes que nous bafouons allégrement, alors que ce ne sont que des prolongements militaires des guerres économiques que se livrent les marchands.
Se lever le matin en se demandant jusqu’à quand nous accepterons que la cupidité soit plus forte que la vie humaine.
