[TRIBUNE] La question n’est pas illégitime, rappelons-nous 2017, quand la candidature d’Emmanuel Macron avait démonétisé celle de François Hollande, président sortant, qui avait dû renoncer à un second mandat.
Avec une accumulation de déboires et camouflets, ce mandat municipal aura été calamiteux, marqué par une succession de reculades et abandons face à la mobilisation de son opposition municipale et à celle des Castelnauviennes et Castelnauviens.
En voici un petit florilège :
Abandon de la vente à deux riverains d’un espace naturel du domaine public, chemin des aires. Abandon de la construction de trois tours de neuf étages sur l’avenue de l’Europe. Report, à un éventuel autre mandat, de la construction d’une maison du numérique sur le parc Frédéric Bazille.
Avis défavorable des commissaires enquêteurs sur l’urbanisation de la plaine de Sablassou. Abandon de la réduction du nombre de composants des menus de la cantine scolaire.
Incapacité à faire face au mécontentement populaire sur son projet d’urbanisation d’un espace naturel dans le quartier du Devois. Incapacité à mobiliser les partenaires publics pour financer la suppression de passage à niveau PN39.
Hésitations et atermoiements face à l’effondrement d’éléments de façade d’immeubles au Mas de Rochet. Absences ou départs prématurés en conseil de Métropole, lors de débats majeurs pour Castelnau.
Et surtout, incapacité à contenir la création de plusieurs listes de droite pour les prochaines élections municipales. « L’Observatoire de Castelnau » porté par 3 conseillers municipaux évincés en cours de mandat de la majorité municipale. « Choisissons Castelnau » où figurent, parmi les soutiens, plusieurs membres de la majorité actuelle et des ex-conseillers élus lors de mandats précédents.
Sans oublier la possible ambition municipale d’une ancienne députée de droite de la circonscription de Castelnau, ou celle d’une conseillère régionale RN déjà, candidate lors d’autres scrutins locaux.
« Père, gardez-vous à droite … ». Les mots de Philippe le Hardi à Jean Le Bon lors de la troisième bataille de Poitiers, ne peuvent que revenir parmi les réminiscences scolaires de notre maire !
Vraisemblablement notre césar local ne manquera pas de Brutus prêts à le poignarder. Réussira-t-il à mobiliser des colistiers crédibles prêts à partir avec lui ? Ou renoncera-t-il à évoluer dans cet univers parallèle où il ne parle qu’à un sénateur de piètre conseil ?
Ses proches le ramèneront-ils à la réalité ? Voici quelques éléments pour permettre à notre maire de prendre en 2026 une décision éclairée !
