Malgré l’interdiction du ministère de l’intérieur, plus de 80 mairies ont hissé lundi 22 septembre le drapeau palestinien, jour où Emmanuel Macron annonçait à l’assemblée générale de l’ONU la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine.
Lyon, Nantes, Rennes, Saint-Denis ou encore Besançon ont rejoint le mouvement initié par des élus de gauche. À lyon, Grégory Doucet (EELV) a estimé que « l’absence d’État est un terreau fertile pour les groupes terroristes ». À Saint-Denis, Olivier Faure (PS) a salué un « jour historique », tandis qu’à Rennes, Nathalie Appéré appelait à « refuser le silence ». En Seine-Saint-Denis, une douzaine de communes ont également franchi le pas, malgré les mises en garde préfectorales. certaines municipalités ont choisi de hisser aussi le drapeau israélien, comme Saint-Ouen, tandis que Paris a projeté dimanche les deux drapeaux sur la Tour Eiffel. Dans la capitale, des élus de gauche ont brièvement déployé une large bannière palestinienne sur la façade de l’hôtel de ville, sans l’accord d’Anne Hidalgo. À Malakoff, la maire communiste a maintenu le drapeau malgré une astreinte du tribunal administratif, annonçant un recours devant le conseil d’État. À Montpellier c’est le député Jean-Louis Roumégas qui a hissé le drapeau palestinien devant la mairie de Montpellier.
