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Agression au bar Le Prolé à Alès : Vives réactions

L’émotion suscitée par l’agression organisée semble-t-il par le groupuscule d’extrême droite Le « Block Montpelliérain » vendredi 30 mai à Alès est grande. En pleine féria, une douzaine de nervis est venue faire une descente dans le bar Le Prolé, lieu culturel géré par les communistes d’Alès, blessant une vingtaine de personnes.

Quel que soit le groupuscule responsable, la Police parle de casseurs « venus de Lyon », cette incursion démontre une fois de plus la violence de ces groupuscules qui se renforce d’un sentiment d’impunité. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retaillau n’a pas vu ni condamné les « barbares » qui ont sévi à Alès, pour des motifs clairement politiques.

« Ce n’est pas la première fois cette année que des groupuscules d’extrême droite s’en prennent à des locaux ou à des militants du Parti communiste Français. La violence qui s’est déchaînée contre des familles venues simplement faire la fête, marque une étape supplémentaire dans la culture de la violence qu’entretiennent ces groupuscules et le danger qu’ils représentent pour la démocratie et toutes celles et ceux qui la défendent » souligne Nicolas Cossange, secrétaire de la fédération de l’Hérault du PCF .

Un rassemblement aura lieu ce lundi 2 juin à 18 heures devant la sous-préfecture d’Alès. Un autre est programmé en solidarité avec les Alésiens mercredi 4 juin à 19 heures devant la préfecture de Montpellier (place du marché aux fleurs) pour soutenir la demande de dissolution du Block Montpelliérain, dont le porte-parole nie « être aller à Alès » mais qui s’est déjà souvent manifesté pour des faits de violence en réunion. Une enquête sérieuse et une identification des agresseurs sont très attendues afin que les plaintes déposées puissent être traitées comme il se doit.

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