Depuis le 13 avril, une vague coordonnée d’attaques sont portées contre l’administration pénitentiaire et ses agents.
À ce jour, treize faits ont été recensés dans neuf départements, désormais instruits par le parquet national antiterroriste. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les violences, parfois spectaculaires, inquiètent.
Cocktails Molotov et des tirs d’armes à feu
Derniers épisodes en date : dans la nuit du 21 au 22 avril, des véhicules de l’administration ont été incendiés dans le Calvados, tandis qu’en Isère, des cocktails Molotov et des tirs d’armes à feu ont ciblé des logements d’agents. L’un d’eux a été pris pour cible par erreur, selon la gendarmerie.
Une vidéo, diffusée sur Telegram, montre un homme armé de Kalachnikov devant une porte en flammes. Des tags « DDPF », sigle du groupe « Défense des Droits des Prisonniers Français », ont été retrouvés sur plusieurs scènes.
À Corbas, Nantes ou Liancourt, des voitures ont été incendiées ou marquées du même sigle. À Fresnes, un surveillant a été menacé en pleine rue. Plusieurs tentatives auraient été déjouées.
Face à l’escalade, François Bayrou et deux ministres se rendent ce mercredi à la prison de Saint-Quentin-Fallavier pour soutenir les personnels ciblés.
