En remportant sa première Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0), le PSG offre au Qatar bien plus qu’un trophée : une victoire d’image.
Depuis son rachat par le fonds souverain Qatar Sports Investments (QSI) en 2011, le club est devenu une vitrine planétaire. En 14 ans, sa valeur est passée de 70 millions à 4 milliards d’euros, après plus d’1,5 milliard investi dans des stars du football.
Stratégie d’influence
Ce succès n’est pas qu’un coup de pub : il s’inscrit dans une stratégie d’influence globale. Le PSG, tout comme la chaîne BeIN Sports, participe à une politique de « soft power » qui permet au petit émirat gazier de peser dans les affaires mondiales. Dans le sport, dans les médias ou la diplomatie, le Qatar impose son agenda.
Rentable politiquement, économiquement, symboliquement
Malgré les polémiques, et le mot est faible sur les questions de justice, trolls numériques, gestion opaque, Doha est désormais un acteur incontournable du foot européen. Le PSG n’est qu’un levier dans cette stratégie d’envergure. Loin d’être un simple club, il est devenu un outil d’influence, pensé pour durer, rentable politiquement, économiquement, symboliquement. Et pour le Qatar, l’objectif est déjà rempli.
Le tandem gagnant
Avec la prolongation du contrat de « l’architecte sportif » Luis Campos jusqu’en 2030, le tandem formé avec Nasser al‑Khelaïfi incarne la réussite du projet QSI. Nasser al‑khelaïfi, à la tête de QSI et du PSG, a su offrir stabilité et vision long terme, il confirme avec cette Ligue des champions l’efficacité et l’ambition du duo.
