Depuis Hiroshima, Tulsi Gabbard lance l’alerte. Dans une vidéo publiée sur X, le 10, la cheffe du renseignement national américain affirme que le monde est aujourd’hui « plus proche de l’anéantissement nucléaire que jamais ».
Filmée depuis le Japon, elle accuse les « élites politiques et va-t-en-guerre » d’attiser les tensions entre puissances nucléaires, illustrant son propos par une simulation d’attaque sur San Francisco. « Ce n’est pas de la science-fiction, c’est notre réalité », insiste celle qui, bien qu’ex-démocrate, affiche désormais sa loyauté à Donald Trump.
I recently visited Hiroshima, and stood at the epicenter of a city scarred by the unimaginable horror caused by a single nuclear bomb dropped in 1945. What I saw, the stories I heard, and the haunting sadness that remains, will stay with me forever. pic.twitter.com/TmxmxiGwnV
— Tulsi Gabbard 🌺 (@TulsiGabbard) June 10, 2025
Un paradoxe apparent, tant l’ex-président s’était moqué en 2016 de la visite de Barack Obama à Hiroshima, déclarant : « On s’en tape ». Tulsi Gabbard, elle, appelle les citoyens à « rejeter cette trajectoire » et à « exiger la paix », elle accuse même les dirigeants de jouer avec le feu, protégés par des abris nucléaires auxquels le peuple n’aura jamais accès. Un message alarmiste, mais porteur d’un avertissement stratégique : la guerre ne sera pas virtuelle.
Peu importe pour Trump qui a rejeté de manière cinglante les déclarations de Tulsi Gabbard le 17 juin dernier, et qui a pris à sa façon le parti d’Israël.