L’ONU a appelé, vendredi 8 août, à l’arrêt immédiat du plan israélien de prise de contrôle militaire total de la bande de Gaza, adopté par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Selon ce plan, l’armée israélienne prévoit de prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant de l’aide humanitaire à la population en dehors des zones de combat.
Cette initiative, qui va à l’encontre des décisions de la Cour internationale de justice et des principes d’autodétermination palestinienne, a été condamnée par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk. Il a souligné que cette approche est une violation des droits des Palestiniens et un abandon de la solution à deux États.
Les réactions internationales se multiplient : la Turquie appelle la communauté internationale à empêcher sa mise en œuvre, tandis que le Premier ministre britannique Keir Starmer la qualifie d’ »erreur » et exhorte Israël à reconsidérer ce plan. En parallèle, le Hamas accuse Nétanyahou de sacrifier les otages israéliens détenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023 pour poursuivre ses objectifs militaires et idéologiques. Ce contexte tendu soulève des interrogations sur l’avenir du processus de paix et la situation des otages dans la région.
