C’était un rassemblement des amoureux de la nature et des passionnés de l’environnement avec « Vive Garrigues. »
Ce dimanche, l’association a réuni plus d’une centaine de participants pour une journée placée sous le signe de la convivialité et de la réflexion autour de la préservation des espaces naturels en ville et dans l’espace périurbain.
Tables rondes, balades naturalistes, activités pour petits et grands, et même une paella partagée : tout était réuni pour sensibiliser le public sur l’importance de protéger les espaces naturels et agricoles. Cela concerne en particulier les arbres en ville qui sont un enjeu pour le climat, mais aussi pour la qualité de vie et pour favoriser le lien social et la santé publique.
« On fait perdre 30 ans à notre environnement. »
Michel de Lagausie, président de Melgueil Environnement, a rappelé dans cette optique l’enjeu prioritaire de la préservation des arbres anciens : « lorsqu’on coupe un arbre de 30 ans et qu’on en replante un tout jeune, on fait perdre 30 ans à notre environnement. » Un message très pédagogique, appuyé par la présence d’associations partenaires comme la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), venues rappeler le rôle essentiel de la biodiversité en ville.
Les échanges ont aussi porté sur la nécessité de repenser le développement des espaces bitumés et des zones d’activités économiques, sur leur réelle efficacité après 40 ans de recul sur ce type d’aménagement et leur impact irrémédiable sur la biodiversité.
Urbanisme, économie, emploi et respect de l’environnement
Au cœur des débats, une question centrale : comment concilier urbanisme, économie, emploi et respect de l’environnement ? Une réflexion stratégique sur l’avenir de du territoire s’impose : quels sont les atouts du Lunellois et comment les utiliser pour le bien-être des habitants ? Les participants étaient unanimes : « agriculture, nature et tourisme, voilà ce qu’il convient de mettre en avant. »
François Clément, président de Vive Garrigues a pour objectif de « mettre la protection de l’environnement et des espaces naturels et agricoles au cœur du débat public, et proposer une autre vision de l’avenir. »