Donald Trump vacille. Longtemps maître du récit médiatique, le président américain se retrouve embourbé dans l’affaire Epstein, ce scandale pédocriminel qu’il avait pourtant instrumentalisé pour flatter sa base MAGA (Make America Great Again).
Tout bascule après la révélation par le Wall Street Journal d’une lettre « salace » signée Trump, adressée à son ami Jeffrey Epstein en 2003. Une illustration douteuse, un dialogue crypté, et une proximité embarrassante relancent les soupçons.
Pris dans la tourmente, Trump dénonce une « escroquerie » montée par les démocrates, mais ce sont ses propres soutiens, y compris des figures du conspirationnisme comme Marjorie Taylor Greene, qui réclament désormais la publication des pièces du dossier. Même le président de la Chambre des représentants s’y rallie. Isolé, Trump tente de reprendre la main en promettant une divulgation partielle du dossier, tout en menaçant les médias, notamment le Wall Street Journal et son propriétaire le milliardaire Rupert Murdoch.
Mais le mal est fait. La vidéo de la prison d’Epstein a été coupée de trois minutes, alimentant la paranoïa qu’il a lui-même nourrie. Reste une question : peut-il encore éteindre l’incendie ?
