Est-ce à cause du calendrier électoral qui mettra un frein réglementaire à la communication des collectivités territoriales à six mois des élections municipales ou pour faire fondre la consultation sous le soleil ? Toujours est-il que plusieurs initiatives institutionnelles sont lancées en ce début d’été sur le territoire du bassin de Thau.
Une fois n’est pas coutume sur l’île singulière, la ville de Sète a lancé le 11 juillet et ce jusqu’au 25 juillet, une information-consultation concernant les scénarios d’aménagement des quais de Bosc, Adolphe Merle, du Docteur Scheydt, Philippe Regy et Louis Pasteur. ça se passe dans le hall de la mairie.
Cette concertation light permet aux visiteur·ses de déposer leurs avis dans un cahier d’observations et, sur des créneaux spécifiques, d’échanger directement avec les services en charge de ces projets : lundi 21 de 14h à 18h, mercredi 23 de 8h à midi et vendredi 25 de 14h à 18 h. Pour Régis Catinaud, co-animateur du Collectif Nouvelle Page pour Sète, « annoncer ce qu’on a décidé de faire, en plein milieu des vacances, ce n’est pas consulter la population, c’est l’esquiver ». Que celles et ceux donc qui ne sont pas parti·es s’emparent de cette opportunité et pensent à se rendre en mairie pour dire leur mot.
De son côté, dans la poursuite du travail engagé avec les citoyen·nes sur les conséquences du recul du trait de côte, Sète Agglopôle Méditerranée a lancé en ce début d’été une concertation par questionnaire pour permettre aux citoyen·nes des 14 communes de l’agglomération de décrire comment ils imaginent l’adaptation du bassin de Thau au changement climatique et plus précisément à la montée du niveau de la mer. Avec cette invitation directe à s’exprimer, le nouveau président Loïc Linares compte bien se démarquer de son prédécesseur en prenant la question du changement climatique à bras le corps et en indiquant qu’il « est directement lié à la question démocratique ».
