Alors que l’examen du Projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) se déroule dans un calendrier très serré, le gouvernement a annoncé jeudi soir que les députés ne siégeront pas « samedi et dimanche » comme prévu. Une décision décriée par la gauche qui lui reproche de vouloir raccourcir les débats.
Les députés ont repris à 9 h vendredi 14 novembre l’examen du PLF 2026 à l’Assemblée nationale. Il reste encore près de 1 900 amendements à passer en revue d’ici un vote toujours prévu lundi. Mais les discussions, déjà chargées, vont être raccourcies : l’Assemblée ne siégera finalement pas samedi et dimanche.
« Nous devons également tenir compte de la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs » de l’Assemblée, a expliqué le presque inconnu, Laurent Panifous, ministre chargé des relations avec le Parlement. La gauche a dénoncé une décision « inacceptable », estimant que le temps de parole parlementaire est ainsi diminué.
Le texte doit être transmis au Sénat au plus tard le 23 novembre à minuit, conformément aux délais constitutionnels. Dans ce contexte, la coupe annoncée de deux jours de séance suscite un vif questionnement sur la capacité de l’Assemblée à achever l’examen dans les temps impartis. La gauche y voit un affaiblissement du débat public alors que s’ajoutent à l’ordre du jour du PLF des sujets sensibles : taxe sur les petits colis, droits de timbre pour les titres de séjour…

