Face à l’aggravation dramatique de la situation à Gaza et à la poursuite de la colonisation, le groupe MUPES relance une initiative politique urgente. Sa présidente, Alenka Doulain, proposera un nouveau vœu pour suspendre le jumelage entre Montpellier et la ville israélienne de Tibériade, acté en 1983. Ce jumelage « n’est aujourd’hui plus tenable politiquement et moralement », estime-t-elle.

« Il ne peut être maintenu alors que le gouvernement israélien, avec la complicité active de certaines autorités locales, piétine le droit international, accélère la colonisation des territoires palestiniens et poursuit un génocide à Gaza dénoncé par de nombreuses organisations humanitaires, y compris les Nations unies », dénonce le groupe. D’autres villes comme Strasbourg ou Barcelone ont déjà pris leurs responsabilités.

Jean-Luc Mélenchon a récemment salué sur X la décision de Val-de-Reuil (Eure) de rompre son jumelage avec Meitar, après une mobilisation portée par de jeunes militants et la députée Alma Dufour.

« Comme à l’époque de l’Afrique du Sud, le boycott est une arme pacifique et légitime pour mettre fin à un régime d’oppression. Notre ville, héritière d’une tradition humaniste et méditerranéenne, ne peut se faire complice. Ce jumelage n’est plus acceptable. C’est une question de dignité, de justice, et d’honneur pour Montpellier », conclut Alenka Doulain.