Médias et 22 mars 2025 : Que restera-t-il de leurs mensonges ?

Medias et 22 mars 2025 que restera-t-il de leurs mensonges C - illustration - LAB_ PLURIELLE INFO
Medias et 22 mars 2025 que restera-t-il de leurs mensonges C - illustration - LAB_ PLURIELLE INFO

Faut-il que la droite et son extrême, voir tout “l’arc républicain”, aient peur de l’antiracisme et de la fraternité humaine pour user de tant de manipulations aux fins de discréditer, avant , pendant et après, la grande mobilisation antiraciste du 22 mars organisée par 200 organisations sous la bannière “Né·es ici ou ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour tous et toutes”.

Avant pour dissuader les gens d’y aller en attribuant l’organisation de ces manifestations au seul mouvement de la France Insoumise, lequel serait antisémite, c’est bien connu puisque martelé sans contradiction, malgré l’absence de toute condamnation pour ce motif (contrairement à certain·es qui l’ont affirmé et ont été condamnés pour diffamation).

Pendant et après en diffusant des informations tronquées, voir mensongères et en orchestrant sur ces fake-news la valse des vertus outragées et indignations de plateau TV.

Faux slogans
Ainsi, des slogans ont-ils été inventés pour transformer une manifestation antiraciste en son contraire. Pour exemple, le slogan anarchiste entonné dans toutes les manifestations depuis des lustres “ À bas l’État, les flics et les fachos” a-t-il été traduit sur les réseaux et plus grave encore, dans les médias par “À bas l’État, les juifs et les fachos” et commentés à l’envi par des personnalités revendiquant leur judaïté jusqu’à inventer des attaques antisémites. L’un d’eux aurait même entendu “À mort les juifs” alors qu’il n’a pas mis un pied dans les cortèges partout pacifiques, chaleureux et conviviaux.

Fausse pancarte
Autre variante des mensonges divulgués depuis dimanche : une photo prise en novembre 2023 d’une militante du groupe d’extrême-droite Nemesis portant une pancarte “À bas l’État, les blancs et les fachos” dans le but de discréditer une manifestation féministe, est relayée comme si elle avait été prise dans un cortège du 22 mars 2025 ! Tant mieux pour Némésis, sa provocation pourtant démasquée en 2023 continue de “faire de l’usage” et devient donc multi-manifs.

Quelques rares médias ont procédé à des vérifications et démenti ces pseudo-informations, mais le mal est fait. Au point même que le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, puisse affirmer “bien sûr, le racisme anti-blanc existe”, théorie inventée par l’extrême droite et contredite par tous les sociologues car un tel racisme “ne peut exister en l’absence d’une discrimination systémique envers les blancs”.

La juxtaposition de ces fake-news autour du mouvement du 22 mars révèle au moins une chose : que cette soi-disant dénonciation de l’antisémitisme ne sert qu’à diaboliser LFI et toute la gauche antiraciste, mais surtout, qu’elle peine de plus en plus à cacher son inclination au suprémacisme blanc.

Fort heureusement, ni le matraquage médiatique ni la menace de violences policières ou fascistes n’ont pu saboter le mouvement, en dehors des échos nauséabonds qui en sont faits. Le combat contre la haine et le racisme a mobilisé des centaines de milliers de personnes à travers toute la France, venues courageusement et souvent sous la pluie, se ressourcer dans la richesse de l’altérité, dire ses espoirs de paix et de justice et ainsi unir un peuple au-delà des origines, des croyances et de la couleur de peau de chacun·e.

[VIDEO] Le mea-culpa d’un journaliste de France Télévision :

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