Le 21 janvier 2025, lors de ses vœux à Gignac, Jean-Marc Oluski, président du Medef Hérault Montpellier, a exprimé les inquiétudes des adhérents face à un « modèle social à bout de souffle » et à la « créativité infinie que nous avons en France pour créer des impôts ».
Il a notamment critiqué la proposition de la Région Occitanie d’instaurer un versement de mobilité régional, soulignant que : « augmenter sans cesse les impôts est irréaliste et insupportable ».
Concernant la gratuité des transports en commun à Montpellier, le Medef a dénoncé dans le quotidien Midi Libre, le fardeau financier que cette mesure représente pour les entreprises locales. Julie Frêche, vice-présidente de la Métropole, a défendu ces investissements en affirmant qu’ils visent à améliorer la mobilité et à réduire les émissions de CO₂.
Après un an de gratuité totale, la Métropole a enregistré une hausse de fréquentation de plus de 33 % sur le réseau de transports en commun. Toutefois, les critiques fusent quant à l’impact budgétaire de cette mesure. Certains estiment que cet impact pourrait peser sur les finances publiques et, indirectement, sur les acteurs économiques locaux, selon La Tribune.
Le souci que porte le Medef Hérault Montpellier pour les finances publiques et ses complaintes sur le poids de la fiscalité et le modèle social ne vont pas jusqu’à interroger les 200 milliards annuels ( 7% du PIB !) de cadeaux* faits aux entreprises sans aucune contrepartie ni retombées sur l’emploi. Une donnée, mise en rapport avec l’explosion des dividendes constatée ces dernières années, qui aura de quoi alimenter le « dialogue renforcé entre les collectivités et les entreprises pour concilier développement économique et initiatives en faveur de la transition écologique » que Jean-Marc Oluski appelle de ses voeux.
