Le Midi libre confirme aujourd’hui l’origine extrême droitière de la Marche contre l’antisémitisme organisée le 7 octobre à Sète.
Soit disant « apolitique, pacifique et laïque », l’initiative émane d’un collectif nommé « L’union sétoise patriote » dont les représentants sont cités par le quotidien : Francis Delpech, « ancien représentant de Debout La France » passé par Renaissance et désormais référent local du micro parti de Marion Maréchal « Identité et liberté », Gilbert Norbert Adjedj et Gaston Bentata, tout deux fervents soutiens de la même Marion Maréchal. Tout slogan et pancarte seront interdits, seule la banderole de tête dont on ne sait ce qu’elle proclamera est autorisée.
Les masques tombent. Et la manipulation politicienne annoncée ici même et dénoncée par le Collectif de lutte contre l’extrême droite se confirme.
Seul Freddy Dran, l’auto proclamé « président de la communauté juive de Sète » ne semble pas la voir. Interrogé par le même journal, ce faux naïf se félicite d’une initiative prise selon lui par de simples « particuliers». Il se déclare « apolitique » mais peine à cacher son aversion pour la « gauche LFI » (seul parti cité dans sa déclaration). Il ne semble pas voir le problème à ce que cette marche censée soutenir « sa communauté » soit organisée par des partis historiquement antisémites, convertis pour la photo à la judéophilie mais par haine des musulmans. Il ne voit pas que ce sont les mêmes ressorts racistes et les mêmes procédés de stigmatisation qui sont à l’oeuvre aujourd’hui.
Peut-être le maire de Sète, Hervé Marques, qui avait annoncé sa participation, sera-t-il plus regardant.