La mobilisation contre l’abattage total des bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) se poursuit, malgré un reflux partiel des actions. Dimanche 21 décembre, des éleveurs maintenaient plusieurs points de blocage pour contester la stratégie sanitaire de l’État, jugée disproportionnée.
Selon le ministère de l’Intérieur, une cinquantaine d’actions ont été recensées samedi sur l’ensemble du territoire, rassemblant 1 619 personnes, avec toutefois plusieurs barrages levés.
L’un des foyers principaux de la contestation reste l’autoroute A64 entre Bayonne et Toulouse. Des agriculteurs de la Coordination rurale et de la Confédération paysanne y bloquent la circulation depuis une semaine, notamment à hauteur de Carbonne (Haute-Garonne) et de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Les manifestants dénoncent l’abattage systématique des troupeaux dès la détection d’un cas, et réclament une généralisation de la vaccination.
Au sud de Bordeaux, la mobilisation se poursuit sur l’A63 à Cestas (Gironde), où une cinquantaine d’éleveurs affirment vouloir tenir jusqu’à Noël, selon ici Gironde. Une bretelle d’accès a été rouverte pour limiter l’impact sur le trafic, tandis qu’une réunion avec la préfecture est annoncée. En Ariège enfin, un barrage reste en place sur la RN20 à Tarascon-sur-Ariège, axe stratégique vers l’Andorre.