La Flottille de la Liberté a été illégalement arrêtée samedi 26 juillet vers 23 heures par des soldats israéliens dans les eaux internationales. C’est un nouvel acte de piratage qui vise à empêcher l’arrivée de l’aide humanitaire.
À bord du navire Handala, 21 militant·es pour la paix, parmi lesquels la députée LFI Gabrielle Cathala et l’eurodéputée LFI Emma Fourreau. Le bateau était à 100 kilomètres seulement des côtes de Gaza au moment de l’arrestation. À son bord, 800 kilos d’aide humanitaire, dont du lait infantile, indispensable pour les Gazaouis subissant la famine.
Le gouvernement Bayrou-Macron aura encore une fois été inactif ou incapable pour faire respecter le droit international et la protection de ses parlementaires élues de la République et permettre ainsi un passage sécurisé pour la flottille.
Le Blocus de Gaza se poursuit avec la famine et les exactions quotidiennes de Tsahal.
Benjamin Netanyahu est poursuivi pour crimes contre l’humanité. La Cour pénale internationale (CPI) a émis contre lui un mandat d’arrêt international. Ce génocidaire poursuit son funeste projet tuant, puis maintenant affamant littéralement les survivants de Gaza.
Qui stopera la barbarie?
Un appel est lancé pour interpeller Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, afin d’exiger la libération immédiate et sans conditions de l’équipage : emaildiplomatie@ambafrance-il.org, contact.tel-aviv-jaffa-fslt@diplomatie.gouv.fr, president@elysee.fr.
De nouvelles flottilles de la liberté vont se mettre en œuvre avec des équipages de citoyen·nes pacifistes venu·es de toute la planète comme c’était le cas pour le Madleen puis pour le Handala. Depuis que la Flottille de la Liberté existe, une trentaine de navires ont été affrétés.
