Avant de se rendre aux USA pour le lancement de la version anglaise de son livre « Faites mieux », Jean-Luc Mélenchon est venu à Montréal du 13 au 18 avril « prendre son souffle » mais surtout apporter « son soutien effectif et affectif » au Canada.
Il s’est rendu avec une délégation de La France insoumise au Québec en soutien au Canada et à « nos cousins québécois exposés aux menaces d’annexion par leur voisin les USA » alors qu’aucune personnalité politique ou dirigeant·e français ou européen n’a jugé utile de le faire.
« Comme hier au Rojava, au Liban, en République démocratique du Congo, à Rafah ou en Ukraine, les insoumis sont présents symboliquement sur le terrain pour marquer leur soutien», a-t-il rappelé.
En plus du co-président de l’Institut La Boétie, la délégation est composée de Arash Saeidi, vice-président de la délégation pour les relations avec le Canada du Parlement européen qui a regretté le silence de la Commission européenne sur ces menaces, d’Aurélien Taché, député insoumis du Val-d’Oise, rapporteur Francophonie et membre de la Commission interparlementaire franco-québécoise qui a souligné combien la défense de la langue française est déjà une forme de résistance au géant américain, et de Marina Mesure, présidente de la délégation insoumise au Parlement européen.
#Canada @arashsaeidi @Aurelientache et @JLMelenchon acclamés à l’Union Française à #Montréal 👉 rencontres, conférence universitaire et meeting avec Québec Solidaire pour marquer la présence des insoumis @FranceInsoumise pic.twitter.com/uKfbZAcZBf
— jp vallespir (@jpvallespir) April 14, 2025
En prélude d’une conférence le 15 à l’Université McGill et d’un meeting le lendemain avec Québec Solidaire, la délégation a rencontré dans les locaux de l’Union Française, les insoumis·es de Montréal , très majoritairement des jeunes. Jean-Luc Mélenchon leur a tenu un «discours de mobilisation face à la crise climatique conjuguée à celle du système capitaliste », notamment a-t-il démontré, celui de la domination américaine sur le monde.
Face à cela, il faut défendre les causes communes de l’humanité comme « l’inviolabilité des frontières, le respect de la souveraineté des peuples et du droit international. Bref, le non-alignement et la permanence des principes. Ce sont les conditions de base pour un monde ordonné capable enfin de cesser de perdre son temps dans les courses à la puissance et à la domination ». Il y a affirmé l’urgence de se consacrer à l’organisation de la survie de la civilisation humaine face aux conséquences de la destruction du seul écosystème compatible avec la biodiversité qui rend possible la vie humaine. « Il ne faut pas poser sac à terre un seul jour », a-t-il conclu avant de se mêler à la foule curieuse et enthousiaste qui l’a beaucoup interrogé sur la vie politique en France.
[VIDEO] Intervention de Jean-Luc Mélenchon sur Radio-Canada à l’occasion de son déplacement au Québec :

