Ce week-end, près de 3 000 personnes ont participé à une rave party illégale à Nizas (Hérault), malgré les efforts des autorités pour empêcher l’événement.
Présent sur place mardi, le préfet François-Xavier Lauch a exprimé son soutien aux élus locaux et défendu l’action des services de l’État. « Je ne laisserai pas dire que les services de l’État ne se sont pas mobilisés », il a aussi rappelé que « toute la nuit de vendredi à samedi », les forces de l’ordre ont tenté de bloquer des véhicules se dirigeant vers plusieurs sites. Une manœuvre d’évitement a ensuite été mise en place pour contenir l’afflux.
Sur le terrain, les contrôles menés ont permis de verbaliser 150 personnes, de saisir 4 sound systems et de relever 14 couteaux. « La principale crainte dans ce type d’événement, c’est l’overdose, le viol, le meurtre », a alerté le préfet. 50 personnes ont été prises en charge par les secours, dont 4 transférées à l’hôpital.
François-Xavier Lauch appelle à « des suites fortes » contre les organisateurs, souhaitant que des sanctions civiles soient prononcées. Il assure vouloir porter au gouvernement « des propositions de modifications législatives » pour mieux prévenir ce type de rassemblement clandestin.
Mais il tend aussi « la main au monde de la fête », il se dit prêt à « se mettre autour de la table » pour organiser des événements légaux, à condition qu’ils soient déclarés et discutés avec les autorités. « Faire la fête, c’est possible dans notre pays, mais il y a des lois et des règlements. »
