Cinquième journée de mobilisation ce mercredi 17 décembre 2025 pour les agriculteurs opposés à l’abattage systématique des troupeaux touchés par la dermatose nodulaire contagieuse. Malgré l’annonce, la veille, par la ministre de l’agriculture Annie Genevard, d’une vaccination accélérée de 750 000 bovins, la colère ne retombe pas.
En Ariège, les 1 000 exploitations doivent être intégralement vaccinées d’ici au 31 décembre, tandis qu’un fonds de soutien de 10 millions d’euros est promis aux petits élevages.
Sur le terrain, les actions se multiplient. Opérations escargot sur l’A61 et l’A9, péages bloqués, barrages filtrants et rassemblements devant le Parlement européen à Strasbourg : la mobilisation s’étend à l’ensemble du territoire. La Coordination rurale revendique une France rurale « unie et déterminée », dénonçant la gestion de la DNC, l’abattage total des cheptels, le poids des charges et les accords de libre-échange.
Si la vaccination progresse avec le renfort de vétérinaires civils et militaires, de nombreux éleveurs réclament un changement de stratégie, privilégiant l’isolement des animaux malades et la protection du reste du troupeau. Le ministère appelle à l’apaisement, mais les syndicats maintiennent la pression, sans calendrier de levée des blocages.
🇫🇷🤝🏻🚜 LA FRANCE ENTIÈRE EST AVEC SES AGRICULTEURS !
L’État n’est pas prêt…pic.twitter.com/9tbcNdDf6d
— Résistance Paysanne (@ResistPaysans) December 17, 2025

