UTILES : le come-back philosophique et stratégique de Philippe Saurel

Point presse de Bertrand Pancher et Philippe Saurel mouvement UTILES Montpellier juin 2025 - Photo - Jean-Philippe Vallespir
Point presse de Bertrand Pancher et Philippe Saurel mouvement UTILES Montpellier juin 2025 - Photo - Jean-Philippe Vallespir

Avec UTILES, Philippe Saurel rouvre le chantier démocratique, en mode révolte tranquille. En pleine forme, ce numéro 10 de la politique pourrait bien envoyer une frappe imparable dans le jeu électoral de 2026.

« Pour faire de la politique, il faut aimer les gens. » Ce jeudi 26 juin, Philippe Saurel, l’ex-maire de Montpellier (2014-2020), aujourd’hui conseiller municipal et métropolitain d’opposition a officiellement pris la tête du comité UTILES Montpellier/Hérault, un mouvement citoyen transpartisan lancé par Bertrand Pancher, député et ancien président du groupe LIOT à l’Assemblée nationale. Et derrière le calme apparent, c’est bien un retour stratégique sur la scène politique locale qui se profile.

« Je prendrai ma décision mi-septembre »

Attention : pas question de déclarer une candidature pour les municipales 2026. « Je prendrai ma décision mi-septembre, après un passage par le Parthénon. J’ai besoin d’harmonie avec le monde, avec la ville, avec le ciel. J’assume : je ne suis pas athée. » Pour Philippe Saurel, la politique reste un acte sensible, presque spirituel. « Ce sont des histoires d’amour. Il faut sentir le chant des oiseaux. » Athènes lui fera peut-être entendre le chant de la fille de Zeus. Le Parthénon est la demeure d’Athéna, déesse de la raison, de la prudence, de la stratégie militaire et de la sagesse.

Officiellement, Philippe Saurel n’est donc pas candidat, mais il risque de revenir avec la force d’Arès et la sagesse d’Athéna. Officieusement, il trace déjà les lignes directrices d’un projet de rupture : une méthode démocratique, une équipe renouvelée, et un refus clair des petits arrangements d’appareil. « J’ai besoin d’une équipe désintéressée, compétente, pas là pour une carrière ou un salaire. » Comprenne qui voudra. Quant à ceux qui vivent de la politique de cette façon, ils auront tout le temps de se courroucer. Le possible candidat Saurel va venir débunker les plus hypocrites d’entre eux.

Le mouvement UTILES (Ultramarins, Territoires, Indépendants, Liberté, Écologie, Solidarité), né en 2023, qui revendique déjà 7 000 adhérents, 11 parlementaires et un ancrage fort dans les territoires. Philippe Saurel y voit un prolongement naturel de son parcours : « En 2013, on a fabriqué démocratiquement la métropole. Pas avec la loi MAPAM, mais avec la volonté populaire. »

Philippe Saurel oscille entre lucidité froide et verve tranchante. « Je suis un révolté permanent. Si je vois une injustice, je ne dors pas. «  Sur les questions judiciaires, il n’élude rien. « J’ai gagné les huit procès que mes « camarades » m’ont faits. La présidente du tribunal a écrit de sa main que je n’ai jamais eu la moindre condamnation. C’est la réalité. »

Saurel, l’homme central sur le terrain

Le numéro 10 est en pleine forme : « ils [les médecins] ont fait un miracle : 135° de flexion, 100 % d’extension. Genou en métal. Sinus, débouchés. Je respire comme un bébé. Je marche 15 bornes par jour. Je suis réparé. » La campagne 2026 est prévenue : Saurel pourrait bien être l’homme central sur le terrain.

Dans un paysage politique local figé entre promotion immobilière et conflits d’ego, Philippe Saurel revient avec une arme rare : la parole libre. Impertinent, rugueux, cultivé, si candidat Saurel il y a, Montpellier Municipales 2026 Saison 2, sera certainement un gros succès national.

Bertrand Pancher, député de terrain et artisan du transpartisan à l’Assemblée, ne cache pas son ambition : « faire réussir les territoires pour faire réussir le pays ». Avec UTILES, il pose les fondations d’un nouvel écosystème politique, humaniste et décentralisé, loin des slogans vides et des appareils verrouillés. En Philippe Saurel, il trouve un partenaire atypique, mais cohérent : un homme libre, endurant, stratège, qui pourrait bien redonner à la politique locale sa fonction première, celle d’être utile pour de vrai à tous·tes les citoyen·nes.

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