Pour les syndicats, le jeudi 5 juin, « la rue doit parler fort. » Bref ! Se faire entendre par un gouvernement toujours aussi illégitime et sourd. Grèves, manifestations, débrayages : partout en France, et dans l’Hérault en particulier, la mobilisation s’annonce déterminante.
« L’heure n’est plus à la résignation : c’est maintenant qu’il faut gagner. » « La retraite à 64 ans ? C’est toujours non. » Et ce n’est pas qu’un slogan : après des mois de mobilisation en 2023, un vote est enfin prévu à l’Assemblée nationale. À ce jour, près de 70 % de la population reste opposée à cette réforme imposée au 49.3. Les députés doivent entendre cette majorité populaire. C’est une simple question de démocratie. Pour rappel : avec le gouvernement d’Elisabeth Borne, la réforme des retraites, reculant l’âge légal de départ à 64 ans, a été promulguée le 14 avril 2023, sans que le texte n’ait été soumis à un vote de l’Assemblée nationale.
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Mais ce 5 juin, la mobilisation va bien au-delà du seul rejet de cette réforme. Elle porte pour la CGT le message suivant : « nous exigeons de vraies réponses sur les salaires, l’emploi, la justice sociale et la protection des services publics. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui produisent la richesse. Ils doivent en recevoir leur juste part. En 2024, les dividendes versés aux actionnaires ont explosé. Pendant ce temps, les bas salaires stagnent, les primes non cotisées se multiplient, et les exonérations patronales vident les caisses de la Sécurité sociale. »
Pour l’ensemble des syndicats, une équation s’impose : des salaires plus élevés, c’est plus de cotisations, donc de meilleures retraites, mieux financées. Comprendre : « ce n’est pas l’un ou l’autre : c’est l’un pour l’autre. Revaloriser les salaires, c’est garantir l’avenir de la retraite par répartition. »
François Bayrou annonce déjà un « plan d’ensemble » pour un retour à l’équilibre budgétaire, avec des « efforts pour tous les Français ». Traduction : de nouvelles coupes dans les services publics, la santé, les transports, l’éducation. L’histoire se répète : cadeaux fiscaux en haut, rigueur pour le plus grand nombre. Pour la CGT, la mobilisation du 5 juin, c’est aussi refuser cet avenir d’injustice programmée.
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Les rendez-vous dans l’Hérault :
- Montpellier – 10h30 – place Albert 1er
- Sète – 10h30 – place de la Mairie
- Béziers – 10h30 – Bourse du Travail
- Bédarieux – 10h30 – Maison des syndicats
- Clermont-l’Hérault – 11h00 – allée Salengro
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Grève, débrayages, manifestations : pour les retraites, pour les salaires, pour la dignité, avec un mot d’ordre : « Le 5 juin, on se lève toutes et tous. »
