En Bref...

ArcelorMittal : le dossier sidérurgique qui fragilise le récit gouvernemental

Avec 634 suppressions de postes annoncées en France, ArcelorMittal place l’exécutif face à un dossier éminemment politique. Accusé d’inaction, le gouvernement subit la pression de la gauche, qui réclame une nationalisation après des aides publiques accordées sans contrepartie.

Bercy écarte cette option, jugée inefficace face à une surcapacité structurelle. Le ministre de l’industrie Marc Ferracci mise sur le plan acier européen porté par Stéphane Séjourné. Validé par ArcelorMittal, le dispositif souffre toutefois de délais d’application.

Bruxelles rappelle que la clause de sauvegarde sur les importations d’acier court jusqu’en 2026, mais concède que l’accès à une énergie bas carbone ou la relance de la demande industrielle prendra du temps.

À Dunkerque, les élus locaux appellent à une réunion d’urgence entre l’État, la Commission, ArcelorMittal et les syndicats pour clarifier les engagements de chacun.

Share via
Copy link