Deux enfants scolarisés aux écoles Jules Verne et Mermoz, dans le quartier Beaux-Arts, dorment avec leur famille dans la rue depuis plusieurs mois.
Malgré le soutien des associations et des parents d’élèves, aucune solution d’hébergement d’urgence n’a été trouvée. Une situation jugée insupportable par le collectif Jules Verne Solidarité, qui appelle les autorités à agir pour offrir un logement digne à cette famille.
Dimanche 2 mars, parents d’élèves, habitants du quartier Beaux-Arts et citoyens solidaires se sont réunis au parc de la Maison pour Tous Frédéric Chopin pour exiger un hébergement d’urgence pour une famille dont les enfants sont scolarisés à l’école Jules Verne et au lycée Mermoz. Malgré des mois de signalements aux autorités, aucune solution n’a été mise en place.
Face à cette inaction, la solidarité citoyenne a tenté de pallier l’urgence avec des hébergements temporaires, des aides alimentaires et des collectes. Mais ces initiatives, aussi essentielles soient-elles, ne peuvent remplacer la responsabilité des pouvoirs publics.
Le droit au logement est un droit fondamental inscrit dans la Constitution. L’État et les collectivités territoriales ont l’obligation d’agir pour mettre à l’abri les familles en grande précarité. Montpellier, membre de l’ANVITA (Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants), doit prendre ses responsabilités au-delà des déclarations de principe.
✍️ Une pétition est en ligne : ici.
Liste des co-signataires
Le Collectif Jules Verne Solidarité, Une Ecole Un Avenir et Un Toit Un Avenir, la CIMADE, Réseau éducation sans frontière 34, le Collectif Migrants bienvenue 34, la LDH 34, l’association Droit au logement 34, la FCPE 34, l’association de quartier Bozart Pierre Rouge
