1793 : Olympe de Gouges est guillotinée

Olympe de Gouges par Alexander Kucharski - Photo - LAB_ PLURIELLE INFO
Olympe de Gouges par Alexander Kucharski - Photo - LAB_ PLURIELLE INFO

Vraiment, le droit de vote des femmes en France a été une conquête tardive. Sous la Révolution, Olympe de Gouges revendique l’égalité politique, mais elle est guillotinée en 1793.

Courageuse, elle avait publié en 1791 « La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Elle souligne toute l’injustice d’un système, et on lui attribue cette déclaration : « la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune. »

Au XIXe siècle, les féministes comme Hubertine Auclert militent sans succès, pourtant elle déclare en 1878, « il faudrait que nous soyons des créatures folles et insensibles pour ne pas nous occuper de politiques. »

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Malgré les avancées sociales du début du XXe siècle, les femmes restent exclues des urnes. En 1919, la Chambre des députés adopte le suffrage féminin, mais le Sénat bloque la réforme à plusieurs reprises. Il faudra attendre la Seconde Guerre mondiale et l’engagement des femmes dans la Résistance pour que le général de Gaulle leur accorde enfin ce droit par l’ordonnance du 21 avril 1944. Elles votent pour la première fois aux élections municipales d’avril 1945, puis aux législatives d’octobre. C’est la première étape vers l’égalité, avec un chemin qui semble encore trop long, pour trouver une véritable parité en politique.

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