Violences à l’école : une chaîne de défaillances dans la détection et le traitement

Audition d’Elisabeth Borne par la commission d'enquête parlementaire - Photo - LAB_ PLURIELLE INFO
Audition d’Elisabeth Borne par la commission d'enquête parlementaire - Photo - LAB_ PLURIELLE INFO

Après deux mois de travaux et près de 140 auditions, la commission d’enquête parlementaire sur les violences à l’école dresse un constat accablant : l’État a failli !

L’État a failli à son devoir de protection des élèves, en particulier face aux violences commises par des personnels éducatifs. Manque de formation, d’effectifs médicaux et sociaux, isolement des chefs d’établissement, mais aussi opacité des inspections et défaut de coordination entre services : tout concourt à freiner les signalements et leur suivi.

Dans le privé sous contrat, la situation est encore plus critique. Autocensure des enseignants, contrôle limité par la loi Debré, santé scolaire quasi absente, poids du « caractère propre » : les violences y sont souvent étouffées pour préserver la réputation des établissements.

La ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne promet un millier de contrôles en 2025, mais les syndicats jugent les mesures actuelles largement insuffisantes. Le rapport final est attendu fin juin, avec des propositions pour « briser le silence » et mieux protéger les élèves.

[VIDEO] Audition d’Elisabeth Borne par la commission d’enquête parlementaire

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