Réalité peu évoquée dans le traitement médiatique de la catastrophe de Valence et de sa région : le site “Contre Attaque” révèle que la région de Valence est gouvernée par une coalition entre le Parti Populaire (droite) et le Mouvement Vox (parti néofasciste), ouvertement climatosceptique et anti écologique.
En plus d’avoir supprimé des services publics tels que « l’Unité de réponse aux urgences » qui aurait pu sauver de nombreuses vies, ce gouvernement a refusé de tenir compte des prévisions de l’agence météo espagnole qui avait annoncé la tempête 5 jours avant, et émis une alerte rouge le 29 octobre au matin.
Favoriser les affaires privées au détriment du bien commun
Le même jour à 13h, le président de la Région Carlos Mazón diffusait un message rassurant indiquant que la tempête se déplaçait et que son intensité allait diminuer. Il était 20h lorsque les Valencien•nes ont reçu un SMS les invitant à “rester en sécurité”. Trop tard ! Nombre de communes et de quartier étaient déjà sous l’eau et des milliers de personnes bloquées sur les routes ou sur leur lieu de travail. Le média “Contre Attaque” conclut : “La droite climatosceptique au pouvoir, ce sont non seulement des politiques qui augmentent la vulnérabilité face aux catastrophes – dans le cas de Valence, un bétonnage massif au service de l’industrie du tourisme par exemple- mais aussi la mise en danger de la population une fois la catastrophe arrivée”.
Que cette dramatique expérience confonde les pourfendeurs de “l’écologie punitive“ et éclaire celles et ceux qui s’imaginent qu’il y aurait quelque chose de positif à attendre des combinaisons politiciennes dont le but réel et inavoué est de toujours favoriser les affaires privées au détriment du bien commun.
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