Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, et Céline Vachey, directrice régionale de l’ADEME, ont organisé le 8 janvier 2025 à Toulouse une journée d’étude dédiée à la transition écologique « juste et inclusive », dans le cadre de la COP régionale et du Pacte des Solidarités.
Objectif affiché : prévenir et réduire la pauvreté tout en favorisant un retour au travail pour tous. Face aux impacts sociaux et économiques du changement climatique, cette journée devrait marquer le début d’une mobilisation régionale pour une transition respectueuse des populations dites « vulnérables. »
L’intention qui se traduit par des ateliers et conférences pour aborder les solutions à mettre en place est louable mais l’exercice est plus périlleux quand il s’agit de déterminer les futures modalités de l’accès à l’eau, les mobilités solidaires, la lutte contre la précarité énergétique et l’alimentation durable.
Quelques initiatives ont été validées, comme la Caisse d’Alimentation Commune de Montpellier, les Écoles de la Transition Écologique ou les Compagnons Bâtisseurs. Une posture balbutiante qui démontre, s’il en était nécessaire, que la transition écologique ne peut s’effectuer sans lutter contre les inégalités. Cette attention « inclusive » ne saurait non plus faire oublier que ce ne sont pas celleux qui sont en bas de l’échelle sociale mais bien les plus riches qui sont les plus gros pollueurs.