Permanence du député Sylvain Carrière vandalisée

Détériorations et menaces sur la permanence du député Sylvain Carrière - Photo - DD DR
Détériorations et menaces sur la permanence du député Sylvain Carrière - Photo - DD DR

Dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 mai, la permanence parlementaire de Sylvain Carrière, député LFI de la 8e circonscription de l’Hérault a été vandalisée et couverte des tags aux accents menaçants : « loi Duplomb, sinon BOUM ». Ces inscriptions sont signées du CRAV (comité régional d’Action Viticole d’Occitanie), mais n’ont pas été pour l’heure officiellement revendiquées.

Il faut dire que le député Sylvain Carrièrs s’est fortement engagé contre la réautorisation des néonicotinoïdes et par conséquent, contre la loi Duplomb.  Le 6 mai dernier, il avait invité à l’assemblée nationale, avec ses collègues Pierrick Courbon, député de la Loire et Marie Pochon, députée de la Drôme, l’Union Nationale de l’Apiculture Française pour y tenir une conférence de presse.

Animée par Christian Pons, apiculteur à Courmonteral et président de l’UNAF, cette conférence a fait la démonstration implacable de la dangerosité des néonicotinoïdes tant par les interventions du vice-président de l’UNAF, Yves Delaunay, du directeur de Recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Écologie et Environnement du CNRS que de celle du Docteur Michel Campano de l’association des Médecins sur les Pesticides.

Modèle agro-industriel

La veille de la dégradation de sa permanence située à Frontignan, Sylvain Carrière avait publié un communiqué qualifiant la loi Duplomb « d’ode au modèle agro-industriel, loin des aspirations des agriculteurs« . Il y annonçait qu’avec son groupe parlementaire LFI-NFP,  il s’opposerait résolument à cette proposition de loi et portera la vision « d’une agriculture rémunératrice qui nous nourrit et protège le vivant« .

Il a indiqué qu’il allait porter plainte et que les pressions ne feront évidemment pas faiblir son engagement. Il s’est dit « ouvert au dialogue et au débat argumenté, ainsi que je l’ai toujours été« .

La réintroduction de ces pesticides menace gravement,  rappelons-le,  la survie des abeilles et de l’apiculture, mais aussi la santé des agriculteur·trices, viticulteur·trices et des riverains et riveraines.

Loi Duplomb : Conférence de presse de l’UNAF à l’Assemblée nationale

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