Kéolis Méditerranée, grève jusqu’au 30 novembre

Bassin de Thau bus Kéolis - Photo - PLURIELLE INFO
Bassin de Thau bus Kéolis - Photo - PLURIELLE INFO

Les conducteurs et conductrices de bus de Kéolis Méditerranée reprennent la grève jusqu’au 30 novembre. Des débrayages d’une heure sont prévus chaque jour à partir de 16h30.

Cette mobilisation, initiée en septembre, concerne les conducteur·trice·s d’Agde, Béziers, Pézenas et Bassin de Thau. Ils demandent une augmentation de salaire pour compenser l’inflation et de meilleures conditions de travail, revendications que la direction n’a toujours pas entendues d’autant qu’elle accuse en plus « des retards sur les salaires ».

« Malgré des ajustements dans nos demandes, notamment pour une prise en charge accrue de la mutuelle, la direction reste sourde » déclare Cédric Goyer, représentant de l’UNSA, tout en alarmant aussi sur la sécurité : en cause l’état des véhicules vieillissants.

Face aux perturbations récurrentes, les parents d’élèves, eux aussi affectés, ont lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 200 signatures, face aux difficultés qu’ils ont à s’organiser.

Keolis, chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, en hausse de 6,6 %

C’est quoi Kéolis ? Un acteur majeur du transport public, filiale du groupe SNCF, détenue à 70 % par la SNCF et à 30 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec. Sa spécialité : les solutions de mobilité partagée, l’entreprise opère dans 13 pays et sur 4 continents, elle offre une gamme étendue de services tels que bus, métros, tramways, trains, vélos en libre-service et services de transport à la demande.

En 2023, Kéolis a enregistré un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, en hausse de 6,6 % en organique par rapport à 2022. Cette performance reflète une croissance sélective et une maîtrise de la performance financière, avec un résultat opérationnel récurrent de 164 millions d’euros, soit une marge de 2,3 % du chiffre d’affaires. Le résultat net part du groupe s’établit à 10 millions d’euros, impactés principalement par la hausse des prix de l’énergie.

Autant dire que ce mastodonte des transports collectifs a les épaules assez larges et les caisses assez pleines pour satisfaire des revendications salariales plus que légitimes.

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