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À l’Élysée, la visite du président syrien al-Charaa fait débat chez les responsables politiques français

La visite à l’Élysée, ce mercredi 7 mai, du président syrien par intérim Ahmed al-Charaa, fait vivement réagir la classe politique française

Ce sera sa première apparition officielle en Europe depuis sa prise de pouvoir après la chute de Bachar al-Assad. Présenté comme une volonté diplomatique de Paris, ce déplacement divise.

L’extrême droite crie à la provocation : Marine Le Pen dénonce « un islamiste assumé », accusé de couvrir des massacres de minorités. Même tonalité chez Éric Ciotti, pour qui « c’est une honte. »

À l’inverse, le centre et la gauche se montrent plus ouverts. Le centriste Charles de Courson plaide pour « regarder vers l’avenir » malgré les exactions passées. La France insoumise et les écologistes y voient l’occasion de défendre une transition démocratique.

L’Élysée assure que le président Emmanuel Macron rappellera « ses exigences » au nouveau pouvoir syrien. Une diplomatie sous tension, sur fond de guerre toujours larvée en Syrie.

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