Le mot «Nakba» -qui veut dire catastrophe en arabe- évoque le souvenir des massacres et des déplacements forcés de population palestinienne commis en 1948 au moment de la naissance de l’État d’Israël. Alors que cet Etat mène une seconde Nakba en organisant l’anéantissement de Gaza et de sa population, des initiatives symboliques ont été organisées dans des dizaines de villes en France, dont Montpellier, ce jeudi 15 mai.
Devant la préfecture, des portraits de victimes palestiniennes depuis le 7 octobre ont été disposés au so, et leurs noms ont été lus à haute voix, « pour les faire vivre encore, pour ne pas les faire tomber dans l’oubli » tandis que des bougies étaient allumées et un drapeau palestinien accroché aux grilles.
Rappelons que 14 mai 1948 à minuit marquait la fin du mandat britannique sur la Palestine, et la création de l’État d’Israël est proclamée. Elle est suivie d’un nettoyage ethnique qui a duré plusieurs mois : plus de 700.000 Palestiniens et Palestiniennes sur les 900 000 qui vivaient en Palestine sont chassées de leurs terres et ne pourront jamais revenir. Pour la plupart, ielles ont été parqués dans des camps, avec leurs enfants et leurs petits enfants, depuis plusieurs générations. Qu’adviendra-t-il des survivant·es de Gaza chassé·es à leur tour ?
A Montpellier, la prochaine manifestation de soutien à la Palestine partira des Halles de la Paillade pour rejoindre la Place de la Comédie le samedi 17 mai à 14h30.
