Le gigantesque incendie qui s’est déclaré en Israël le mercredi 30 avril 2025, principalement dans la région des montagnes à l’ouest de Jérusalem, est considéré comme le plus important que le pays n’ait jamais connu.
Environ 25 km² ont été ravagés par les flammes, entraînant l’évacuation de plus de 10 000 personnes et la fermeture de routes principales, notamment les autoroutes 1 et 3 reliant Jérusalem à Tel Aviv.
Plusieurs pays comme l’Ukraine, la Roumanie, l’Espagne, l’Italie et la France ont envoyé leur aide. L’incendie semble aujourd’hui totalement maitrisé.
L’origine exacte de l’incendie n’est pas encore connue et plusieurs hypothèses parfois contradictoires sont évoquées. Selon The Times of Israël, des appels à l’incendie sur les réseaux ont été attribués au Hamas mais ni leur existence ni même leur lien effectif avec le départ d’incendie ne sont confirmés. Car à l’inverse, le journal Haaretz attribue le départ de feu aux colons israéliens qui auraient incendié des terres agricoles palestiniennes autour de Jérusalem… Tandis que d’autres sources médiatiques israéliennes suggèrent que la négligence de randonneurs, notamment dans la zone de Mesilat Zion, pourrait être à l’origine de certains départs de feu.
Quelles qu’en soient les circonstances exactes que seule une enquête approfondie pourra révéler, la rapidité et la violence de sa propagation sont dues à des conditions météorologiques extrêmes : températures élevées, sècheresse et vents violents ont favorisé la propagation rapide des flammes. Le président israélien Isaac Herzog a évoqué le lien entre ces incendies et la crise climatique.
Question en guise de conclusion : ne vaut-il pas mieux consacrer les milliards actuellement utilisés dans le surarmement aux mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique et faire face aux catastrophes qu’il entraine ?
