Quelques jours après leur condamnation dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national, neuf des 24 prévenus ont fait appel, selon une source proche du dossier citée par Franceinfo.
Parmi elleux, Marine Le Pen, condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme sous bracelet et à cinq ans d’inéligibilité, a interjeté appel en début de semaine.
Le RN, en tant que personne morale, ainsi que Wallerand de Saint-Just, son trésorier, ont également saisi la justice. D’anciens eurodéputés comme Louis Aliot, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch ont suivi, tout comme deux ex-assistants, Julien Odoul et Timothée Houssin. L’expert-comptable Nicolas Crochet conteste aussi sa peine. Les autres ont jusqu’au 10 avril minuit pour faire appel.
Passé quant à lui entre les gouttes de cette procédure, Jordan Bardella -qui a perdu le procès en diffamation qu’il avait intenté contre le journal Libération pour l’avoir décrit comme un « assistant parlementaire fantôme » dans une enquête prouvant l’utilisation de faux documents pour justifier une activité inexistante -, n’est pas sorti d’affaire. Une association anticorruption (Adeline) a déposé plainte contre lui non seulement pour détournement de fonds publics mais aussi pour faux et usage de faux, recel et escroquerie.