La contestation s’amplifie en Turquie après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant à Recep Tayyip Erdogan.
Depuis le 19 mars, 1 133 personnes ont été interpellées pour « activités illégales », a annoncé le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya. Face à l’ampleur du mouvement, les autorités ont interdit les rassemblements dans les trois plus grandes villes du pays.
Parmi les personnes arrêtées figurent 10 journalistes, dont un photographe de l’AFP. Malgré la répression, de nouveaux appels à manifester ont été lancés pour ce lundi soir.
Candidat de l’opposition à la présidentielle 2028
Ekrem Imamoglu, incarcéré à Silivri depuis dimanche, a été officiellement désigné candidat de l’opposition à la présidentielle de 2028. L’Union européenne demande à Ankara de « respecter les valeurs démocratiques ». Paris, de son côté, dénonce « une atteinte grave à la démocratie ». Le Conseil de l’Europe réclame sa « libération immédiate », et voit là : une « manœuvre calculée » du pouvoir.
Le compte X d’Ekrem Imamoglu adresse ses « salutations aux millions de personnes qui réclament justice à Saraçhane et sur les places de tout mon pays. »
Bu gece Saraçhane’de ve ülkemin dört bir yanındaki meydanlarda adalet isteyen milyonlara selamlarımı gönderiyorum. pic.twitter.com/bTEfCjd6M8
— Ekrem İmamoğlu (@ekrem_imamoglu) March 23, 2025
