Les forces navales israéliennes ont intercepté mercredi 1er octobre au soir la Global Sumud Flotilla, une flottille internationale de solidarité en route vers Gaza. Selon les organisateurs, les communications avec plusieurs navires ont été perdues après l’arraisonnement confirmé de plusieurs bateaux.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé avoir stoppé « plusieurs navires » sans incident et assuré que les passagers, parmi lesquels Greta Thunberg, « sont sains et saufs », publiant une vidéo montrant l’activiste entourée de militaires.
En France, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a confirmé l’opération en cours et appelé Israël « à assurer la sécurité des participants », rappelant qu’il avait « formellement déconseillé » aux ressortissants français de s’y engager. Les équipes consulaires françaises à Tel Aviv sont mobilisées pour suivre la situation.
Le Hamas a dénoncé un acte de « piraterie et de terrorisme maritime » mené « dans les eaux internationales », tandis que la diplomatie turque a accusé Israël de commettre un « acte de terrorisme ». En Italie, des centaines de manifestants s’étaient rassemblés dès mercredi soir à Rome et Naples. En France, les organisateurs appellent à des rassemblements jeudi soir, notamment place de la République à Paris, à Lyon et devant la préfecture à Marseille.
L’épisode a immédiatement provoqué des réactions politiques vives. Jean-Luc Mélenchon a accusé Jean-Noël Barrot de « donner raison à Nétanyahou » et de « faire honte à la France ». Présente à bord, l’eurodéputée Rima Hassan a dénoncé l’arrestation « illégale » et « arbitraire » de « centaines » de militants.
Partie début septembre d’Espagne, la flottille rassemblait environ 45 bateaux et plusieurs centaines de militants issus de plus de 40 pays, agissant pour une « mission pacifique et non violente d’aide humanitaire ».
Netanyahu a assumé en toute illégalité une confrontation avec la flottille. Emmanuel Macron, est rester spectateur. Cinquante Français, dont six députés, sont aux mains des forces militaires israéliennes. Cette flottille avait pour objectif de briser le blocus imposé contre l’État palestinien que le Président français vient de reconnaître.
